Pendant la période coloniale et la guerre d'Algérie, l'armée française a commis plusieurs actions qui peuvent être comparées au massacre d'Oradour-sur-Glane en termes de brutalité et de ciblage de civils. Voici quelques exemples notables :
Les Enfumades : Dans les années 1840, l'armée française a utilisé des "enfumades" pour asphyxier des centaines de civils algériens réfugiés dans des grottes, notamment dans le massif du Dahra. Cette méthode consistait à allumer des feux à l'entrée des grottes pour priver les occupants d'oxygène, les tuant par asphyxie.
Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata : Le 8 mai 1945, des milliers d'Algériens ont été tués par l'armée et la police françaises lors de manifestations indépendantistes dans ces villes. Les forces françaises ont répondu par des bombardements, des exécutions sommaires et la destruction de villages, faisant entre 15 000 et 45 000 morts côté algérien.
Usage du Napalm : L'armée française a utilisé des bombes au napalm contre des villages algériens, une arme incendiaire qui brûle vifs ses victimes. Cette pratique a été comparée aux méthodes utilisées à Oradour-sur-Glane, où les victimes ont été brûlées vives.
Destruction de Villages : En représailles aux actions de la résistance algérienne, des villages entiers ont été rasés et leurs habitants tués ou déplacés. Par exemple, en mai 1957, le village d'Ighzer Iwaquren a été réduit en cendres par le général Marcel Bigeard.
Ces actions montrent que l'armée française a effectivement commis des massacres de civils en Algérie qui peuvent être comparés à celui d'Oradour-sur-Glane en termes de brutalité et de ciblage de populations civiles.
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